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L'Imaginarium d'Orphéus

1 mars 2012

Les Chorégraphes La Cie Melting force : Souhail

 Les Chorégraphes

La Cie Melting force : Souhail Marchiche et Mehdi Megari sont les deux chorégraphes de ce projet orienté vers le rêve.

"La Compagnie défend les valeurs fondamentales de la danse hip hop. Au-delà de son esthétisme artistique, elle ajoute par son style parfois acrobatique, une notion de danger et de risque, donnant aux images scéniques une force incroyable. Entre 1999 et 2000, la compagnie fait émerger le hip hop à Saint-Étienne et dans la Loire, à l’initiative de l’Esplanade de Saint-Étienne (secteur Jeunes publics), de la MJC des Tilleuls et de la compagnie Käfig. Depuis, la compagnie crée une dizaine de shows, présentés en Europe, et trois pièces chorégraphiques : Révélation en 2006, coproduit par l’Opéra Théâtre de Saint-Étienne ; U-Nil en 2008, coproduit par le Centre culturel de la Ricamarie ; De la rue à la scène, en 2009, particulièrement salué par la presse (Libération, Télérama, la Tribune le Progrès…) En 2011, En quête, coproduit par l’Opéra-théâtre de Saint-Étienne et la Ville du Chambon-Feugerolles.

Souhail Marchiche


 

souhailNé en 1983, Souhail Marchiche aborde la danse hip hop sous son angle le plus authentique : le milieu urbain.

 

Phénomène de groupe et impulsion artistique : l’engouement se crée et lance la carrière du jeune chorégraphe. Il participe à plusieurs spectacles en tant qu’interprète : avec Karine Saporta (Magic Dancing, comédie musicale hip hop), Willi Dorner (Bodies in urban spaces)...

 

Souhail Marchiche est diplômé en 2006 du Brevet d’aptitude à l’animation socioéducative (Base) et participe à la formation d’intervenants de danse hip hop avec la Direction départementale de la jeunesse et des sports de la Loire. Parallèlement, il bénéficie d’un enseignement complémentaire à l’Injep (Université hip-hop).

 

Il est l’un des fondateurs et codirecteur artistique de Melting Force. Son parcours de danseur est associé à toutes les étapes du crew. La transmission, partie intégrante de sa démarche artistique, vise tous les publics et développe des modes d’intervention variés pour des élèves qui le sont tout autant.

 

En 2010, il chorégraphie le projet stéphanois au défilé de la biennale de la danse de Lyon, porté par la MJC des Tilleuls de Saint Etienne.



 


 

Mehdi Meghari

 

 

 

mehdiNé en 1983. La pratique du sport à un niveau élevé le mène à la danse hip-hop il remporte de nombreuses compétitions en judo et obtient sa ceinture noire avant de rejoindre Melting Force en 2001.

 

Il intègre alors une formation à l'INJEP, université Hip hop et à la D.D.J.S et obtient le Brevet d'état d'éducateur sportif.

 

Codirecteur artistique de Melting force, il est notamment l'élément incontournable de toutes les actions pédagogiques et culturelles de la compagnie.




 


Les musiciens

  La Baroufada

 

Franck Desmurs

 

franckAttiré par le rythme, il commence à jouer des percussions vers l'âge de 15 ans. Sa sensibilité aux musiques traditionnelles l'emmène à se former aux percussions afro-cubaines et afro-brésiliennes. Il intègre différents projets depuis 2001 (groupes de jazz, de musiques actuelles, spectacles de danse et de théâtre...), dans lesquels le ressenti et l'improvisation tiennent une place centrale.

 

En 2005, il crée une compagnie, La Baroufada dont le maître mot est : « faire de la musique avec tout et partout ». Plusieurs projets de créations et de rencontres naitront de cette initiative (diverses créations et performances, fanfare, groupe de percussions, etc.). Depuis, il développe les percussions sur objets et rythmes corporelles, il anime de nombreux stages et ateliers dans divers lieux et pour différents publics (centres sociaux, écoles, compagnies, etc.)

 

Ce parcours l'a emmener à collaborer et à être formé par des musiciens, danseurs et plus largement des artistes tels que Javier Campos Martinez, Sebastian Quezada, Leela Pétronio, Orlando Poléo, et d'autres... Ses influences sont éclectiques et ouvertes : Barbatuques, Stomp, Julien Loureau, Giovanni Hidalgo, les musiques Gnawa, brésiliennes, afro-cubaines, etc.




Aziz Mahtat

AzizNé en 1978 passionné de musique, c'est vers l'adolescence que Aziz se jette dans la musique. D'abord dans le reggae par le biais de la batterie et des percussions avant de découvrir les musiques improvisées, le jazz notamment pour lequel il partage de nombreuses scènes. Il étudie ensuite en faculté de musicologie. C'est à cette période qu'il rencontre la compagnie de cirque et de théâtre de rue Acroball dans laquelle il développera son travail dans les styles brésiliens et afro-brésilien. Il sera intervenant pédagogique, musicien de la compagnie ainsi que chargé de développement.

 

Il décide d'approfondir ses connaissances et passe des auditions à l'école nationale de musique de Villeurbanne en percussion afro-cubaine et africaine, il travaille avec de grands maîtres tel que Orlando Poléo, Alberto Villareal (directeur musical du ballet folklorique de Cuba), et Puntillita.

 

Il sera initié au tambour bâta, ainsi qu'à de nombreux styles de la musique afro-cubaine pour laquelle il exprime une grande sensibilité.
Les projets s'enchaînent alors entre latin jazz, salsa, rumba, brésilien et afro-bresilien, en France et à l'étranger.

 

C'est en 2002 qu'il rencontre la compagnie de danse Azanie qui marquera un tournant avec la rencontre de Fred Bendongué et Areski Hamitouche respectivement chorégraphe et directeur musical. Cette rencontre avec la danse va modifier ses perspectives, il montera alors sa propre compagnie où il pourra exprimer sa créativité, il collaborera à de nombreuses créations musicales pour la danse contemporaine, le hip hop, le théâtre., ou encore des courts métrages.
Très attaché à l'apprentissage, il développe avec le percussionniste Franck Desmurs une pédagogie pour faciliter l'apprentissage du rythme. Leurs diverses participations au défilé de la biennale de la danse de Lyon leur offrent un magnifique moyen de mettre en pratique et avec succès l'ensemble de ce travail.

 

Passionné, ouvert sur sa pratique, il a su marquer de son sceau l'ensemble des projets auxquels il a participé.

 

(pourvu que ça dure...)

 


La costumière

Corinne Lachkar

cocoC'est une passionnée, son imagination et sa créativité lui demandent sans cesse d’évoluer avec de nouveaux matériaux. Le mariage de la couture avec l’art plastique permet d’accessoiriser et de donner de la fantaisie, de l’originalité à un simple costume. La coquille d’œuf, les bouchons en plastiques, les cannettes en fer sont des matières qu’elle aime associer dans une création pour le plus grand plaisir des participants. Bref, c’est une curieuse par nature qui n’est jamais à court d’idées.

Elle fait découvrir l’art plastique au travers d’ateliers : écoles, centres spécialisés, milieu carcéral. Son seul souci est de s’adapter au public qu’elle aura, afin de permettre à toutes personnes de participer.

Faire découvrir aux participants la magie du costume.

Elle met toujours en place différents ateliers pour que vous trouviez votre plaisir. Elle ne vous fera peux être pas tenir une aiguille mais un chalumeau ou une scie sauteuse.

Elle a travaillé avec La compagnie Zanka, ces Temps-ci, La Baroufada, Melting Force, Au Fait, Buratini, Pudding Théâtre, Heiwa daiko…fera la tournée des enfoirées ; anime des Ateliers régulièrement en milieu carcéral. La sculpture lui permet de décorer de nombreux buffets et salles, dernièrement Pink Martini et participe à la Biennale de la Danse de Lyon depuis 10 ans …

 

 

 


La plasticienne

Laurence Bayol

LoLoLaurence Bayol officie sous le pseudonyme d'H2O. Comme cet élément, elle s'applique à prendre la (ou les) forme(s) de son contenant et elle s'implique à travers une douce fragrance de poésie, un brin de fantaisie, un souffle créatif.

Depuis environ 4 dizaines d'années, elle creuse quelques sillons à la surface de la terre. Nomade par définition, elle s'infiltre discrètement dans les lieux et les projets qui l'invitent à la fluidité. Son travail se définit à travers un prisme curieux réunifiant les techniques mixtes dans la récupération et le détournement d'objets.

Diplômée de l'école des beaux arts de Saint Etienne, elle a gardé de sa formation l'énergie de réinventer de mettre en conversation le réel et le rêve.

L'imaginaire c'est ce qui tend à devenir réel. Donner à voir, donner à croire, donner aux objets et à l'espace une autre possibilité d'identité, c'est aussi une façon de s'assurer un port dans la tempête. Une insubmersible curiosité généreuse lui permet de suivre son cours naturel et d'inonder, d'une myriade de réalité, les affluents qu'elle rencontre.

Elle enrichit son voyage dans l'illustration, notamment pour la littérature enfantine ; dans la réalisation de fresques, de machines à jouer pour le cirque, de décors et d'accessoires, de créations métalliques et architecturales et de Kamishibaï (théâtre d'images d'origines japonaise).

Autant de bouteilles à la mer traversant les barrages, les rapides et les chutes et qui la laissent flotter au vent, régulariser son cours intérieur.

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1 mars 2012

Le projet artistique Entre ciel et terre évoque


Le projet artistique

Entre ciel et terre évoque l'entre deux; du ciel et de la terre où se situe dans le monde des rêves, la planète Orpheüs. Le rêve est ce détachement au monde où la pensée s’élève et s’émancipe, où l’inconscient s’exprime dans son émotion la plus brute où la créativité exaltée des hommes a tout à inventer.

C’est dans cet univers matériellement vide, qui échappe aux lois de la gravité que se développe l’imaginaire et les fantasmes les plus fous. Le rêve produit des artistes et les artistes produisent du rêve…

 

Naissance d'Orpheüs:

Lorsque l’Homme conte son histoire, il se souvient que jadis les hommes rêvaient.

Leurs aspirations les plus folles nourrissaient les perspectives de ce monde en devenir.

Tous songèrent à bâtir un autre monde, plus juste, plus beau, l’utopie réalisée d’un bonheur accompli.

Et l’Homme fût exaucé, la multitude de rêves et d’espoirs de l’humanité se cristallisa lors d’un big-bang cosmique pour donner naissance à la planète des songes, Orpheüs.

Orpheüs, planète céleste et mystérieuse, faite de brume en coton d’argent, slalomait entre les cieux des divers univers intergalactiques.

Nulle ne put jamais déterminer son orbite, ni son diamètre, la planète des songes se voulait insaisissable.

Voguant entre la terre et les cieux, elle était le miroir de ce qui préside en chaque être. L’imagination et la créativité de l’humanité entière façonnèrent les habitants de la planète des songes.

 

Le monde moderne

A mesure que l’homme rêvait, il se réalisait et la force de sa créativité lui permit de s’élever jusqu’à l’apogée du monde moderne.

Puis les sociétés humaines emprisonnèrent le temps et le scandèrent en rythme de travail, de loisir, de repos, conditionnant inexorablement l’homme et son esprit.

Machinalement, cet être désormais robotisé et fatigué se mit à surfer dans le monde virtuel.

Se divertir pour oublier cette réalité qui le brise.

 L’homme ne dort plus, il récupère.

L’homme n’imagine plus, il se divertit.

L’homme ne se cultive plus, il s’informe.

L’homme dort éveillé parce qu’il a cessé de rêver.

Orpheüs se meurt car les songes de l’humanité ne l’alimentent plus.

Vidé de ses émotions, l’homme perdra son humanité et Orpheüs, son essence.

Orpheüs enverra la délégation de l’Imaginarium qui descendra sur terre pour combattre le matérialisme et inviter l’homme à revenir à son essentiel pour que chacun retrouve le chemin qui mène à ses propres songes, à sa créativité, à son être, à son humanité…

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